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Coup de... Chevroum ft. Karel Dastan

Jahan Leroy
⊸ Arrivée : 23/09/2016
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Jahan Leroy
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Dim 25 Sep - 23:20
Coup de... Chevroum
Notre prince préféré était parti de bonne heure, aujourd'hui. Il avait sellé lui même Caspian, plutôt que de le confier à un écuyer, il voulait conserver une complicité avec son destrier, à qui il avait accroché des sacoches de nourriture pour la journée. Ça lui prenait de temps en temps, cette lubie de partir se promener dans les environs. Le royaume n'était pas bien grand, et il serait de retour au soir. De toute manière, on ne s'inquiétait guère pour lui : il était prince, savait monter et se battre. Le seul risque était qu’entre temps, on complote et assassine le roi, mais lui serait loin de tout ça, encore en vie pour assurer la montée sur le trône. Bref. Le voilà qui trottinait sur les chemins, saluant au passage quelques paysans qui se courbaient à son passage. Il faut dire qu'il avait de l'allure, juché sur le cheval de feu, dont la crinière rousse flottait au vent, brossé, lustré, ferré, il était en pleine santé, avait régulièrement un pré rien qu'à lui pour se dépenser, et Jahan le montait tous les jours. Alors il semblait tout impatient de parcourir du pays, et piaffait quand son cavalier le repassait au pas, à devoir attendre une plaine déserte pour partir au grand galop. Il se sentait libre, alors que Caspian faisait son possible pour accélérer l'allure, pour passer plus de temps dans le couvert des arbres sans doute. La forêt n'était pas bien épaisse mais envahie de pokémons, dont la plupart fuyaient en sentant sa présence. Il n'était pas là pour chasser, jusque profiter d'une balade solitaire... montante. Il était descendue de son destrier, pour le laisser monter tranquillement, et se dégourdir les jambes. Il tenait donc la bride de Caspian, jusqu'à déboucher à l'orée de la forêt, sur un alpage où des cabriolaines broutaient tranquillement. Il sourit, apercevant au loin un Caninos couché près de sa maîtresse, mais qui surveillait attentivement le troupeau. Notre jeune prince ne se méfia pas une seconde du Chevroum dans le coin, se retournant pour attraper une gourde dans la sacoche de Caspian... Quand ce dernier fit un grand écart en hennissant, effrayant quelques cabriolaines qui s'enfuirent, pendant que quelque chose percutait violemment le futur roi, qui se retrouve étalé au sol sans comprendre...
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Karel Dastan
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Karel Dastan
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Lun 26 Sep - 0:10


"coup de ... Chevroum."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Elle était belle ta routine, elle l'était pour toi. Belle et calme, et pourtant tu n'étais clairement pas de ceux ici qui ont la vie simple, la vie tranquille. Pour vivre, tu devais travailler, mais étrangement, tu l'aimais ton travail. Oui, parfois il était fatiguant, éreintant, oui parfois tu te faisais cette réflexion. Ce vœu, finalement un peu stupide que font tous les enfants de ta classe sociale ici ; si seulement je vivais au château. Parce que oui, forcément. On a beau aimer sa vie, ou même seulement s'en contenter, on ne peut pas y échapper, quand on a rien on ne peut que rêver de plus. Quand on est là, tout en bas de l'échelle, quand chaque matin il faut s'extirper de son lit pour travailler, simplement parce que rien ne fera seul, simplement parce que pour prétendre manger tous les jours, il faut donner de sa personne, de son énergie, et une grande partie de sa vie chaque jour qu'Arceus fait. Tu n'échappes pas à la règle, toi qui est en fait si jeune, tu es mine de rien courageuse. Tu épargnes à tes parents la corvée de l'escalade, tu épargnes à ton pauvre père surtout des heures et des heures de marche pour conduire les Cabriolaine jusqu’ici, dans les hauts pâturages. Parce que c'est ici que leur lait prend toute sa qualité si l'on écoute ton cher papa, oui, c'est un mal nécessaire pour faire un bien meilleur fromage apprécié de tous. Un fromage qui se vend, qui rapporte de l'argent et un peu de pain sur la table. Au fond, c'est pas bien compliqué, il te suffit de guider le troupeau. Un troupeau qui en règle général obéit plutôt bien, ou plutôt … ils connaissent le chemin. Les plus vieux enseignent aux plus jeunes, et ainsi vont les choses. Pourtant, il arrive parfois qu'une tête s'éloigne, mais Nòtt n'est jamais bien loin. Elle veille, sur toi comme sur eux. Les yeux toujours ouverts, elle corrige le moindre écart, parce qu'elle a su très tôt se faire respecter … à coup de Flammèches, certes, mais ce n'est qu'un détail. Elle est une aide et une amie précieuse. Ta seule compagnie, durant tes longues escapades dans la montagne.

« Ils sont plutôt calmes aujourd'hui, t'en penses quoi ? » Elle relève doucement la tête. Elle n'a pas eu grand chose à faire aujourd'hui, le fait est que tes Cabriolaine se tiennent à carreau pour le moment. Pas un faux mouvement, le calme plat et un chemin suivi à la lettre. Alors tu soupires, et Nòtt laisse échapper un léger grognement. Elle tourne la tête un instant, en bonne gardienne, elle guette. Elle a remarquer ce cavalier, à pied traînant sa monture, quand toi tu n'as absolument rien vu. Mais elle ne dit rien. La montagne est à tout le monde et si elle garde sans doute un œil sur lui, elle se recouche bien vite. Tant qu'il ne dérange pas le troupeau … Oui. Tout va bien. Ou plutôt tout va bien jusqu'à ce que tu entendes ce bruit … ce sont des sabots, et tu fixes ton troupeau. Dans un premier temps rien ne bouge et ce n'est que lorsque tu te lèves que tes Cabriolaine s'agitent, le troupeau se fend en deux pour laisser passer l'un de tes rares Chevroum. « Brago ?! » Cris-tu à l'intention de l'animal qui t'ignores royalement, fonçant droit devant. Il ne s'arrête pas, et même Nòtt qui se lance à sa poursuite ne semble pas parvenir à le retenir, ou même à freiner sa course. En réalité, il lui faut percuter un obstacles pour le voir ralentir … un obstacles qui n'est autre que le cavalier que tu viens tout juste d’apercevoir passer par dessus le dos de ton Chevroum avant de retomber lourdement au sol. Et tu grimaces. Et voilà que tu te mets à courir derrière Nòtt qui déjà renifle l'homme … « Par Arceus ... » marmonnes-tu avant de te laisser tomber à genoux près de l'inconnu. « Vous êtes vivant ? Est-ce que ça va ? Oh je suis vraiment désolée, je sais pas ce qui lui a prit quelque chose à du lui faire peur … »

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Jahan Leroy
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Jahan Leroy
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Lun 26 Sep - 20:24
Coup de... Chevroum
Actuellement, étalé dans les paquerettes, il n'était pas sûr d'avoir tout compris à la vie. Juste que quelque chose l'avait violemment heurté, et que maintenant, il avait foutrement mal à la jambe. Quelque chose vient le renifler, il comprend vite qu'il s'agit d'un Caninos, et il grimace à l'intention du toutou, alors qu'il essayait de se redresser sur ses coudes, pour abdiquer tout de suite, la tête lui tournait trop. Il voyait flou autour de lui, et ça lui donnait mal au coeur, bon, il s'agissait de ne pas rendre son petit déjeuner devant... Elle. La jeune femme qui se précipite à genoux vers lui, balbutiant des excuses apeurées. « Vous êtes vivant ? Est-ce que ça va ? Oh je suis vraiment désolée, je sais pas ce qui lui a prit quelque chose à du lui faire peur … » Il soupire doucement, se passant une main sur le visage, alors qu'un museau venait souffler sur son front, puis tâcher de goûter si ses cheveux étaient bons, avant de se faire chasser par la bergère. Il en déduisit que ce n'était pas Caspian, ce dernier n'irait jamais manger ses cheveux. « Ça va... Qu'est-ce qu'il s'est passé, en vrai ?... » Enfin, en gros il était en vie, et la question c'était : c'est quoi le truc qui m'a percuté pour que je fasse une culbute pareille ? Il penchait pour un cabriolaine, mais son honneur s'en trouverait salement entaché. Sa vision se stabilise, lui permettant de scruter le visage de sa... sauveuse ? Si elle avait quelque chose pour sa jambe, il disait pas non. Elle était belle, pour une simple bergère. Ouais nan, c'est pas ce qu'il fallait dire, elle était belle tout court, c'est juste qu'elle ne le montrait pas, ni mettait en avant comme ces mesdames de la cour. Pas besoin de beauté épanouie pour garder des cabriolaines... Et cette fois il réussit à se redresser, se rasseoir, un peu à sa hauteur, et il chercha à étendre sa jambe avec difficulté et moult grimaces. Eh, on n'était pas à la guerre ! On aurait dit que son entraîneur habituel, avait violemment frappé du plat de l'épée sur sa jambe. Plusieurs fois de suite. Bon, on arrête de faire le bébé, on retrousse les tissus, pour voir l'étendue des dégâts, et il se tourne vers la demoiselle. « Je suppose que vous n'avez rien sur vous pour bander ça ?... S'il vous plait. » Pas parce qu'elle était d'un rang inférieur qu'il devait la mépriser, loin de là. Et Caspian s'approche, renifle l'épaule de son cavalier, qui lui offre une caresse. Au fond, il devait bien rire de lui, le prince qui se fait assommer par un chevroum, on a vu plus glorieux comme blessure de guerre. Et quand il le saura, il rira jaune. Bon, il restait à espérer que la demoiselle ne dise rien. Et ne divulgue pas son rang, surtout. Alors pour le moment, c'était motus sur son rang...
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Karel Dastan
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Karel Dastan
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Lun 26 Sep - 20:56


"coup de ... Chevroum."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Si tu paniques ? Un peu. Si tu as peur ? Un peu, aussi. Le fait est que tu es seule, ici, dans les montagnes. Les voyageurs se font bien rares à cette hauteur, et il faut bien l'avouer, il n'y a pas grand chose dans cette partie reculée du Royaume. Alors, tu ne tiens pas vraiment à être responsable de la mort de quelqu'un … que pourrais-tu faire ? S'il était gravement blessé, tu n'es même pas certaine que tu pourrais lui venir en aide. Tu n'es qu'une bergère, tu n'es pas guérisseuse. Et puis, s'il était mort ? Tu ferais quoi, pauvre Karel ? Tu ferais creuser un trou à Nòtt, là bas près d'un rocher pour y balancer le cadavre et peut-être que tu viendrais y pleurnicher trois par semaines avec un bouquet de marguerites fraîches … Mais. Stop. Inutile de spéculer, de paniquer, ou d'imaginer le pire des scénarios. Cet homme là, il est toujours en vie. Tu le vois, tu le sens lorsque tu viens poser ta main sur sa poitrine pour vérifier qu'il respire. D'ailleurs, il ne tarde pas à essayer de se redresser, pour finalement cligner des yeux et renoncer rapidement. Il est sonné. Normal, Brago est un fort Chevroum, ses charges sont puissantes et impressionnantes. Et pendant que tu te confonds en excuses, voilà que les Cabriolaines approchent, curieux. Certains, la plupart en réalité, se contentent d'observer, de loin, trop craintifs sans doute pour approcher un étranger, mais l'un d'eux, l'un des plus jeunes en réalité brave sa peur, il renifle avant de venir mordiller, grignoter, mâcher les cheveux foncés du jeune homme, et d'un geste de la main, tu le chasses délicatement. « Oust, c'est pas poli de manger les gens, enfin ... » Et tu agites la tête, tandis que le jeune Pokémon s'éloigne en trottinant, la tête haute. « Ça va ... » Tiens. Il parle. « Qu'est-ce qui s'est passé en vrai ? » Ah. Il a rien venu venir, en réalité, il n'a sans doute rien compris non plus … et maintenant que tu y penses, avant même de lui répondre tu relèves les yeux pour chercher ton Chevroum du regard. Il est arrêté, calmé désormais, occupé à brouter un peu plus loin, il ne se soucie même pas de son innocente victime. Alors tu soupires, et puis, tu reposes tes iris bleutés sur l'homme. « L'un de mes Chevroum vous a … renversé. » Et il n'y a de toute évidence pas été de main morte. Il a du prendre un coup à la tête, et tu ne peux t'empêcher de guetter le moindre signe de douleur, pour tenter de savoir par toi-même s'il est blessé ailleurs. Il se redresse finalement. Et tu recules légèrement, pour lui laisser un peu d'air. Il grimace … il est blessé, tu le vois. C'est la jambe, celle qu'il essai tant bien que mal d'allonger, sans réellement y parvenir, du moins pas sans difficultés et souffrances. Il finit tout de même par y arriver, et il relève alors le tissu sur la jambe abîmée. Oh, ça saigne un peu. Légèrement, et puis, ça se colore aussi. Et tu grimaces. « Je suppose que vous n'avez rien sur vous pour bander ça ? … S'il vous plaît ? » … touché. Le fait est que tu ne te balades pas avec tout un attirail sur toi. Tu voyages léger, et tout ce que tu trouves à lui offrir, c'est un bout de tissu un peu usé qui te sers de foulard. « Désolée ... » Parce que oui, après tout, la responsable ici c'est toi. On ne va tout de même pas s'en prendre à ce pauvre Chevroum qui finalement, à du croiser un Abo pour être à ce point effrayé. « Laissez moi faire ... » dis-tu alors, parce que c'est la moindre des choses et que même si tu n'es pas médecin, tu sais au moins t'occuper d'une blessure, un peu du moins. Tu poses alors délicatement les doigts sur sa jambe,  observe attentivement la blessure … ce n'est pas trop laid, finalement. Mais ça doit faire mal, sans doute l'effet du choc violent. Tu soulèves alors légèrement la jambe, juste pour passer le tissu par dessus que tu viens enrouler, et bien serrer autour de la blessure. « Si … si vous voulez il y a une cabane un peu plus haut. Mon père y range un peu de matériel, pour nous en cas de blessure ou de mauvais temps. Et puis, il y a une source fraîche juste à côté, je … c'est tout ce que j'ai à vous offrir, malheureusement. »

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Jahan Leroy
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Jahan Leroy
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Mar 27 Sep - 16:52
Coup de... Chevroum
Trop assommé, il n'avait pas senti la main de la jeune femme sur son torse, vérifier qu'il était vivant, il n'avait pas tout compris de ce qu'elle lui avait déblatéré, ni qu'un cabriolaine essayait de voir si ses cheveux étaient bons, ça résonnait trop dans son esprit. Tout comme sa voix lui vrilla le crâne quand il articula quelques mots, tout comme lorsqu'il sa redressa, et que ça s'atténuait quelque peu. Et elle le détaillait d'un regard inquiet, lui expliquant rapidement. « L'un de mes Chevroum vous a … renversé. » Ah, il commençait à comprendre, alors que du regard il cherchait le fautif, là bas à brouter comme si de rien n'était, qu'il était innocent, sans doute quelque chose lui avait fait peur oui, comme s'était excusée la jeune femme. Bon, c'était pas la fin du monde, il était juste un peu... gêné ? Sans doute, mais le ridicule ne tuait pas, après tout. Il grimace donc comme un enfant en étirant sa jambe blessée, et la jeune femme tire un foulard de ses affaires, s'excusant de ne pas avoir mieux. C'était mieux que rien, après tout. « Laissez moi faire ... » La voilà qui se penche sur lui et il se laisse examiner sagement, avant qu'elle ne noue le tissu, le brûlant un peu alors qu'il serrait les dents. Il aurait pu se dire que ce n'était pas déplaisant de se laisser "soigner" par une jolie nana, mais ça ne changeait pas grand chose par rapport à un médecin plus compétent. En parlant de ça, il avait dépassé le village depuis au moins deux heures, ça allait être compliqué de chevaucher jusque là-bas. En montagne comme ça, il n'y avait que des alpages, pas même de cabane pour l'hiver sans doute, on ne montait pas les cabriolaines en pleine neige, voyons.  « Si … si vous voulez il y a une cabane un peu plus haut. Mon père y range un peu de matériel, pour nous en cas de blessure ou de mauvais temps. Et puis, il y a une source fraîche juste à côté, je … c'est tout ce que j'ai à vous offrir, malheureusement. » Il soupira de soulagement.  « Ça m'aiderait beaucoup... Merci. » Il lui sourit pour la remercier, tentant de se redresser. Le voilà à moitié à cloche pied à côté de Caspian, s'appuyant au garrot du Galopa, au milieu des cabriolaines curieux, et il suit doucement la jeune bergère, collée par son Caninos.  « Ça ne vous dérange pas pour les cabriolaines ?... » Elle pourrait juste lui indiquer le chemin pour rester à surveiller ses cabriolaines et son chevroum avant que ce dernier n'en percute un autre. Au pire s'il se paumait en montagne, il n'aurait qu'à monter Caspian pour redescendre au village, tant pis pour la douleur. Mais bientôt la cabane apparaît, la bergère en pousse la porte et il va se poser sur la première chaise/fauteuil ou lit, pendant qu'elle fouillait pour trouver de quoi le soigner.  « Désolé pour tout ça... Vous vous appelez comment ? »
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Karel Dastan
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Karel Dastan
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Mer 28 Sep - 22:50


"coup de ... Chevroum."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Et tu es gênée. Parce que tu n'as rien, rien à offrir, même pas ton aide pour autre chose que nouer ce foulard, ou proposer la si petite cabane de ton père en guise de lieu de repos, pour panser un peu mieux cette blessure. Pourtant, la responsable, c'est toi. Même si tu n'as rien fais pour ça, même si tu n'as jamais voulu ça, tu ne peux simplement pas laisser cet homme se débrouiller seul, peu importe qui il est, d'ailleurs. Alors, oui. Tu proposes quand même, peu importe que ce soit pas grand chose, libre à lui de refuser et de préférer se débrouiller seul, de toute façon tu ne peux rien faire de plus. « Ça m'aiderait beaucoup … Merci. » Bon. Finalement il accepte, avec beaucoup de politesse en plus, et mine de rien tu apprécies. Même si tu aurais compris une éventuelle crise de nerfs, en réalité. Mais non, lui, il reste étrangement respectueux. Et voilà même qu'il te sourit tandis qu'il se redresse tant bien que mal, pour venir prendre appuie sur son Galopa qui trône fièrement à ses côtés. Un Pokémon plein d'allure … majestueux même, et plein de vigueur. Il est en pleine santé, ne semble manquer de rien, son poil brille, ses flammes sont impressionnantes et tu ne peux t'empêcher de le contempler un moment. Les Pokémon de ce genre sont rares, surtout parmi les gens de ton rang … et à cette réflexion, tu lances d'ailleurs un étrange regard à l'homme qui désormais, semble être prêt à te suivre. Tu ne cherches pas plus loin, néanmoins, tu finis par te tourner et à commencer le chemin vers la cabane qui finalement, n'est pas bien loin et heureusement.

Nòtt vient immédiatement se poster à tes pieds, s'adaptant à ton allure, elle te suit, gardant un œil sur le troupeau qui déjà s'est rassemblé et broute en toute tranquillité. « Ça ne vous dérange pas pour les Cabriolaines ?... » Tu souris, tu laisses même échapper un petit rire, loin d'être moqueur, tout juste amusé. Ces Cabriolaine ont tout sauf besoin de toi, en réalité. Tu n'es qu'un guide après tout. « Ici, ils sont autonomes. Ils auront besoin de moi pour redescendre, pour le moment … tout ira bien. » Et tu presses un peu le pas, tu te hâtes pour atteindre la cabane relativement rapidement et tu pousses simplement la porte, te décalant légèrement pour le laisser entrer. Il se pose sur le vieux fauteuil, et tu attrapes rapidement de quoi venir faire un pansement plus digne qu'un simple bout de tissu. Quelques linges propres, de quoi bien faire tenir le tout, un peu d'alcool fort …Tu attrapes finalement une cruche, lui indique que tu reviens avant de faire un aller-retour dehors pour ramener un peu d'eau fraîche que tu verses dans un bac. Tu viens ensuite y tremper un linge, puis l'essorer légèrement avant de venir t'agenouiller devant l'homme. Tu retires le tissu, délicatement, sans un mot, pour venir nettoyer légèrement, prenant garde ne pas lui faire plus mal que nécessaire et puis, tu grimaces un peu en attrapant l'alcool. « Désolée … ça va piquer un peu, mais je n'aimerais pas que ça s'infecte. » Tu hésites alors, quelques secondes avant de verser un peu du liquide un peu trouble sur la blessure. Il grimace, il bouge, bien sur que ça pique, que ça fait mal. « Je suis désolée ... » Marmonnes-tu en essayant de cacher … ta gène, ton angoisse du moment. Tu termines alors en venant entourer la jambe d'un tissu propre que tu noues solidement, mais délicatement. « Je … Je pense que ça ira. Il faudrait juste, reposer un peu votre jambe, ne pas forcer. » Et tu te redresses, pour venir déposer ce qui reste de ton matériel de fortune sur la table un peu poussiéreuse. « Vous pouvez rester là, si vous voulez ... »

De toute façon, où veux-tu qu'il aille, hin ? C'est pas comme si y'avait rien d'autre que ta fichue cabane dans cette montagne. Pas comme si tu étais sûrement la seule personne vivante, à des kilomètres à la ronde, aussi. Il ne pouvait même pas redescendre au village, c'est dire. Pas dans cet état, du moins. C'était de la folie. Alors, tu hausses les épaules. « Désolé pour tout ça … Vous vous appelez comment ? » Mh, voilà qu'il s'excuse, en plus. Mais c'est pas lui, le fautif. Non, en fait, le vrai responsable c'est ce Abo, ou autre Pokémon effrayant qui avait du faire peur à ton Chevroum. Ou ton Chevroum. Ou toi. « Ne vous excusez pas, c'est moi ...j'aurais du faire attention. Ça aurait pu être plus grave avec un Pokémon de cette puissance ... » Oui parce que Brego, quand il chargeait, il n'y allait pas de main morte. Il avait déjà défoncer la porte de la grange pour une histoire de Rattata … Enfin. Il t'a aussi demander ton nom. « Je m'appelle Karel … et vous ? » Histoire de te rappeler le prénom de l'homme que ton Chevroum aurait pu tuer ...

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Jahan Leroy
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Jahan Leroy
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Jeu 3 Nov - 15:21
Coup de... Chevroum
Au fond elle faisait un peu déesse ou ange qui le guidait vers la sortie non ? Il l'observait s'agiter dans la petite cabane où ils avaient tout deux trouvés refuge, même plus concentré sur elle que sur sa blessure. Elle était belle, avec ses grands yeux bleus gris fixés sur sa jambe qu'elle soignait, ses cheveux bruns soyeux qu'elle semblait entretenir malgré... Son apparente pauvreté. A cet instant où malgré qu'elle le fasse grimacer de douleur, elle lui semblait un peu irréelle, où avait-il été écrit qu'il rencontrerait cette jeune femme ? Il ferma les yeux un instant. Ce n'était pas le moment de divaguer et d'observer les filles, Jahan, si ça se trouve elle a déjà un homme, ou elle est promise, ou quelque chose comme ça, tout le monde devait lui tourner autour, non ? Elle le tire de ses pensées alors qu'elle attrapait la bouteille d'alcool posée à côté de lui. « Désolée … ça va piquer un peu, mais je n'aimerais pas que ça s'infecte. » Il hocha la tête, il était un grand garçon et ne pas pleurer, comme lui disait la suivante qui le soignait quand il était petit et qu'il s'était écorché le genou à l'entrainement. Il siffle de douleur en sentant le liquide couler sur sa peau, et elle l'entend bien, elle marmonne encore « Je suis désolée... », ce à quoi tu répètes que ce n'est rien, hein, tu n'avais qu'à faire attention, Jahan. Et finalement sa jambe finit joliment bandée, il soupire alors qu'il observe la petite cabane. Un peu poussiéreuse, mais bien remplie en cas de besoin, il tend même la main au Caninos qui renifle prudemment ses doigts. « Je … Je pense que ça ira. Il faudrait juste, reposer un peu votre jambe, ne pas forcer. » Elle est si douce, si attentionnée et inquiète pour lui. Il lui sourit gentiment, couvre un peu plus sa jambe alors que la jeune femme rangeait ce qu'elle avait sorti pour lui, elle s'était dérangée pour lui, il pouvait sans doute lui faire une faveur, non ? Il lui demande son nom, alors qu'il se redresse prudemment dans son fauteuil où il était installé, et la réponse ne tarde à venir. « Je m'appelle Karel … et vous ? » Karel. Il se le répéta deux trois fois dans sa tête, pas pour le retenir, c'était déjà fait, mais plus... comme si ça le fascinait. Comme si elle le fascinait, et il sourit.  « Jahan. Merci beaucoup. » Après tant d'excuses, des remerciements. Et il ne peut s'empêcher de la détailler, à quoi pouvait-il penser, à la fin ?! Lui qui n'avait jamais regardé les filles, lui qui n'avait jamais songé à se rapprocher de l'une d'entre elle, il tombait si facilement sous le charme d'une petite bergère ? Elle et lui c'était impossible, il le savait parfaitement. Plutôt que les nanas qui croupissent au milieu des cabriolaines, c'est celles parées de mille atours qu'il se devait d'observer, comme lui aurait dit son père. Et un court silence s'installe en ces lieux, dans la petite cabane comme les cachant du monde extérieur, les protégeant. Il reprend finalement. « Quel âge as-tu, Karel ? Tu vis au village d'en bas ? » Ah, il s'intéressait trop à elle, ça devenait suspect. Il s'en mettrait des claques... Elle ferait mieux de fuir en courant, et il ne la reverrait plus jamais.
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Karel Dastan
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Lun 21 Nov - 19:48


"coup de ... Chevroum."

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Tu baisses les yeux, mine de rien toujours un peu honteuse. Tu ne donnes que ton prénom, c'est amplement suffisant. C'est pas comme si ton nom de toute façon, était connu plus que de raison. Tu n'es rien. Ou du moins, tu n'es pas grand chose. Tu as grandi en te le mettant dans la tête, et aujourd'hui, tu n'attends rien de plus de la vie que ce qu'elle ne peut offrir à une simple petite bergère comme toi. Une bergère incapable de bien garder son troupeau, d'ailleurs. Tu t'en veux. Même si finalement, tu le sais que tu n'aurais rien pu faire. Et pourtant, lorsque tu relèves un peu la tête, lui, il te sourit tout simplement. Comme si rien n'était arrivé. Comme si rien de tout cela au fond, n'était véritablement grave. « Jahan. Merci beaucoup. » Merci. Il n'a pas a te remercier. Bien sur que non. Si tu fais ça, c'est pour te rattraper, après tout tu es responsable de cette vilaine blessure, et de tout ce qui en découle, d'ailleurs. Pourtant, tu ne dis rien. Tu t'es déjà mille fois excusée, que pourrais-tu ajouter de plus ? Non, en réalité, tu détournes à nouveau le regard, gênée lorsque tu t'aperçois qu'il te regarde avec insistance, qu'il te détaille, de la tête aux pieds .. et toi. Toi, comme une idiote, tout ce que tu trouves à faire, c'est remettre une mèche de cheveux rebelle en place. Même si au fond, ton apparence tu t'en fiches ; tu n'es pas une fille de la cour. Même si ce n'est pas tellement toi, cette attitude, et surtout ; même si ça ne change pas grand chose à ton état général. « Quel âge as-tu, Karel ? Tu vis au village d'en bas ? » Et là. Tu plisses les yeux. Et tu te poses des questions. Tu ne l'as jamais vu, cet homme là. Tu supposes, peut-être un peu hâtivement qu'il n'est pas de la région, et pourtant … ses questions laissent supposer le contraire. Et puis. Pourquoi ton âge ? En quoi ça l'intéresse ? « Vingt-six ans. » Pourtant tu réponds, sincèrement en plus, sans doute par politesse plus que par envie en réalité. Inutile d'être odieuse, ou de jouer les menteuses, ce n'est de toute façon pas dans ton caractère.

Tu finis par bouger, tu frottes tes mains entre elles, avant de frotter un peu ta robe de toute façon toujours poussiéreuse, et puis, tu tires un tabouret pour t'y asseoir en prenant soin de jeter un œil à l'extérieur, rapidement. Nòtt vient rapidement prendre place à tes pieds, elle se couche sur tes bottines, et ferme rapidement les yeux pour se reposer, guettant tu le sais tout de même l'inconnu d'un œil discret, au cas ou. « Mes parents sont installés au village, en effet. Je vis avec eux. » Tes doigts viennent alors tortiller le tissu de ta robe, tu baisses à nouveau les yeux pour fixer ton œuvre. « Nous ne sommes que des bergers. » Et tu souris, légèrement. Que des bergers, oui. Mais des bergers fiers de leur métier. Tu aimes ta vie, mine de rien, tu aimes ce que tu fais au quotidien, aussi, et tu as été élevée de telle façon que tu doutes de pouvoir en changer un jour, ou même de parvenir à apprécier la vie d'un noble, par exemple. « Et vous ? Je ne vous ai jamais vu. » … Pas comme si tu connaissais tout le monde, non plus. Mais quand même. Tu fais les marchés. Tu bouges souvent. Tu connais bien ton village, ainsi que ses habitants. Tu as une bonne mémoire, et lui là … tu le connais pas. Tu ne l'as jamais vu. « Vous n'êtes pas du coin, n'est-ce pas ? D'où est-ce que vous venez comme ça … à dos de Galopa ? »

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Coup de... Chevroum ft. Karel Dastan
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